Fabienne Goy

Professeur de guitare électrique et de Musiques Actuelles

Les musiques actuelles existent depuis l’an 2000 au sein du conservatoire du Tricastin, où en est la fréquentation des ateliers ?

Il y a 25 à 30 élèves âgés de 12 ans à 17 ans répartis entre 4 à 5 ateliers. Les groupes portent chacun leur nom comme les Pentafingers, Get up in the box, Nijjals...
D’une année à l’autre j’essaie de conserver un noyau dur d’élèves dans le même groupe, ce qui permet d’avoir une progression et une continuité.

Il n’y a que des adolescents ?

Non, il y a aussi un atelier d’adultes dont le nom est Liparis, anagramme du mot plaisir ce qui correspond très bien à la philosophie du groupe. Il y a aussi un public plus jeune de 6 ans à 11 ans en atelier de guitare électrique.

Comment se présentent les cours de guitare électrique ?

Je propose, pour les deux premières années, un enseignement en groupe de 3 élèves, ce qui permet de créer des liens entre eux et de mettre un accent dès le début sur le rythme et la pratique collective.
De plus, pour les très jeunes, cette formule est très ludique et motivante. La majorité d’entre eux prennent des cours individuels au bout de la 3ème année, mais toujours en conservant la pratique collective, ce qui est, pour moi, très important.

Combien y a-t-il d’élèves en guitare électrique et à quel âge débutent-ils ?

Il y a 20 à 25 élèves et j’ai des débutants de tout âge. On peut débuter dès 6 ans et même lorsqu’on est retraité. Certaines idées reçues sont difficiles à changer. Par exemple, j’entends souvent dire qu’il faut faire de la guitare classique avant la guitare électrique. Ce qui n’est pas du tout vrai. Aujourd’hui, il existe des guitares électriques taille enfant, ce qui permet de débuter très tôt. Depuis plusieurs années, j’ai adapté une méthode conçue pour les enfants de 6 à 9 ans et cela se passe très bien, surtout en collectif.

Quelles sont vos orientations pédagogiques ?

Mon objectif ou ma quête suprême est de faire en sorte que les élèves deviennent autonomes. J’essaie de leur donner un maximum d’outils : pouvoir se débrouiller avec ou sans partition, avec une grille d’accords, avec une portée et avec une tablature, pouvoir improviser et composer...
J’utilise beaucoup le support audio, ce qui est très facile aujourd’hui avec internet. En cours de guitare, je mets beaucoup l’accent sur l’improvisation et surtout sur le blues qui est à l’origine des musiques actuelles.

L’aide à la scène serait la finalité de cette autonomie ?

Oui en quelque sorte mais pas obligatoirement. L’aide à la scène consiste à donner un coup de pouce aux élèves qui forment leur propre groupe : mise à disposition de matériel, salle de répétition, possibilité d’enregistrement dans le studio de St Paul-Trois-Châteaux, possibilité de jouer lors des concerts de musiques actuelles et puis, à leur demande, je peux leur prodiguer quelques conseils.
Ce qui a permis à de nombreux groupes de prendre leur envol, comme le groupe Kyle’s dancing method qui a joué pendant 10 ans ensemble dans de nombreux lieux de la région et d’ailleurs. Ils ont eu un très beau parcours ensemble. Maintenant, ils jouent séparément dans d’autres formations. Il y en a aussi d’autres : Les Dears, Daiquiris, Makestons...

Et pour vous, quelle est votre actualité artistique ?

C’est toujours Zic k² !

et j’invite tout le monde à rejoindre la chaîne YouTube "Prod Yapa", où il y a nombreuses vidéos de Zic k² et même où il y a des tutoriels renouvelés régulièrement.

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